Littérature « contaminée » à l’ère des réseaux sociaux : étude de Wuhan Diary de Fangfang

  • Projet en cours

  • Financé par l’Université de Montréal

 

CONTEXTE :

Le 23 janvier 2020, à Wuhan (Hubei, Chine), la première ville gravement touchée par la COVID-19, plus d’onze millions d’habitants ont été totalement isolés du monde par le gouvernement. Fangfang, qui était la présidente de l’Association des écrivains du Hubei, a décidé d’enregistrer sa vie en quarantaine et de publier quotidiennement ses écrits sur les réseaux sociaux Weibo (« Twitter chinois ») et Wechat (« Facebook chinois »). Ces textes ont été ensuite regroupés sous le titre de « Wuhan Diary ». Malgré que cette œuvre ait rencontré un grand succès en février, Fangfang était fortement contestée par les internautes qui l’accusaient de « vendre sa patrie » quand elle a décidé de publier Wuhan Diary à l’étranger.

RETOMBÉES INTERDISCIPLINAIRES :

Les résultats d’étude seront publiés comme le premier d’une série d’articles sur les représentations de la pandémie COVID-19 dans la littérature et la culture chinoises. Wuhan Diary présente une perspective unique sur le début de la pandémie qui est relativement peu connue. La politisation de ce récit autobiographique rappelle également l’histoire violente des années 60 et 70 en Chine. Ainsi, à travers cette étude, nous pourrions mieux comprendre le rôle que joue la fonction de la littérature dans le traitement du trauma ainsi que dans son rapport avec les communications numériques et les enjeux idéologiques.

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